QUEL EST LE RÔLE DE L’INFIRMIER LIBÉRAL FACE À LA DOULEUR DE LEURS PATIENTS ? QUELS SONT LES PROTOCOLES ET OBLIGATIONS DE LA PROFESSION ? COMMENT ÊTRE PLUS EFFICACE SUR LE TERRAIN ? L’ABCD’AIRE D’ENZYM VOUS PROPOSE DE BALAYER CES POINTS ESSENTIELS AVEC VOUS.

LES INFIRMIERS LIBÉRAUX ET LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

UNE PRIORITÉ COUPLÉE D’UNE OBLIGATION

La prise en charge de la douleur est une priorité pour les autorités nationales qui placent les Infirmiers au premier plan du dispositif, de par leur proximité avec les patients et la dispense des soins qu’ils dispensent.

CE QUE DIT LA LOI :

Évaluation, prévention, accompagnement et soulagement, le devoir de l’Infirmier est très réglementé.

Décret du 11 février 2002 (article2,5°) tout infirmier évalue la douleur dans le cadre de son rôle propre, est habilité à entreprendre et à adapter les traitements antalgiques selon les protocoles préétablis, écrits, datés et signés par un médecin.

Art R.4311-2 : prévention, évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes, en particulier en fin de vie au moyen des soins palliatifs, et d’accompagner, en tant que besoin leur entourage.

Code de déontologie nov 2016

« Art. R. 4312-19.-En toutes circonstances, l’infirmier s’efforce, par son action professionnelle, de soulager les souffrances du patient par des moyens appropriés à son état et l’accompagne moralement.
« L’infirmier a le devoir, dans le cadre de ses compétences propres et sur prescription médicale ou dans le cadre d’un protocole thérapeutique, de dispenser des soins visant à soulager la douleur

LES DIFFÉRENTS TYPES DE DOULEURS

En tant qu’Infirmier libéral nous devons savoir identifier et traiter les 3 différents types de douleur ;

  1. La douleur aigue

  2. La douleur chronique

  3. La douleur procédurale (= induite par les soins)

L’ÉVALUATION DE LA DOULEUR

Pour prendre en charge efficacement la douleur il est indispensable de l’évaluer. Pour cela il faut savoir adapter les moyens d’évaluations à la situation, à l’âge du patient et à sa capacité d’expression et se référer à sa propre capacité d’observation. Nous avons à notre disposition différentes échelles d’évaluation de la douleur, elles sont nombreuses et s’adaptent en fonction de la situation du patient et de sa pathologie.

LES 3 ÉCHELLES LES PLUS CONNUES  :

  • L’échelle numérique (EN): évaluation de 0 à 10 par le patient

  • L’échelle Visuelle Analogique (EVA): évaluation de l’intensité de la douleur par des symboles

  • L’échelle Verbale simple (EVS): consiste à faire évaluer la douleur verbalement par le patient selon 4 niveaux «  Pas de douleur, douleur faible, douleur modérée, douleur intense ».

 Il existe d’autres échelles d’évaluation en plus de ces trois-là, par exemple pour des personnes présentant des troubles de compréhension ou en cas de douleurs neuropathiques. Également la douleur chez l’enfant s’évalue en fonction de l’âge avec différentes échelles adaptées à leur capacité (ou non capacité) à évaluer leur douleur.  En complément à ces outils, il est indispensable de savoir observer les comportements et les indicateurs physiologiques du patient

En conclusion, l’évaluation de la douleur est affaire d’outils et d’expérience ainsi que de sa capacité à revisiter et élargir ses pratiques et sa connaissance.

COMMENT RESTER EFFICACE FACE À LA DOULEUR DE NOS PATIENTS ?

L'évaluation de la douleur et la transmission des informations au médecin référent est un aspect essentiel du métier d'infirmier. Les cotations liées à la douleur vous permettent de valoriser cette partie essentielle de vos soins à domicile .

Pour en savoir plus sur la douleur dans la NGAP c'est par ici : https://www.enzym.fr/actualite/la-ngap-pas-si-douloureuse-que-ca

Pour apprendre à reconnaitre la douleur et avoir les bons réflexes pour y pallier, nous vous proposons une formation de 3h en E-learning, prise en charge DPC

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